Au Phénix envolé laissant l'ombre des cendres, Au bel oiseau sacré qui ne peut redescendre Je dédie les écrits que ma plume enflammée Trace à la hâte sur la feuille diffamée.
Poète endormi au pied de la pyramide, Je gravis en rêve tous les degrés arides Sans atteindre cet œil à la pupille d'or Narguant l'univers du haut de son mirador.
Au jour de tristesse, de peur, de désespoir Je supplie l'être immortel, l'ange du pouvoir De crever, de ses serres, cet œil maléfique Et d'étendre sur Terre l'onde pacifique.