Tu es venu me dire quelques mots Effleurés, chuchotés en un sanglot Quelques mots ignorés de la Nation Une plaie verbale sans rémission.
Je t'ai observé pour ne retenir Qu'un regard furtif, un simple soupir. À cet instant, j'ai vu, en ce silence Le doigt du ciel montrer l'indécence.
Tu as su simplement poser le voile Sur la face infernale de l'étoile Supporter les peines et les tourments Combattre le mal, l'acte de Satan.
Je t'ai perçu comme un ange innocent Traquant la Bête abreuvée de ton sang Hurlant au monde les maux, les souffrances Sacrifices, meurtres et manigances.
Tu as su reconnaître les élites Ces monstres pervers et leurs acolytes Mais règne encore le vice discret Dans la pénombre rouge des secrets.