Des mots se suivent Mais ne s'assemblent plus. Assis sur un banc de pierre Je cherche à comprendre. La misère gagne. La faim torture. La maladie sévit. Du message de la feuille tombée Je n'ai rien su. L'après-midi est une souffrance. Je ne comprends pas.
Mercredi Je ne sais plus.
L'innocent s'éveille lentement. Le malheur est présent. Des milliers de corps sont allongés. Je cherche à comprendre.
Pourquoi savoir ?
Du murmure de la brise dans le feuillage Ne reste qu'un souffle. La vie s'use aux angles des murs. L'après-midi se meurt. Tout est ténèbres.
Je ne comprends plus.
(Assis quelque part dans le parc du château de Versailles)