Il est des jours où l'instrument ne chante plus Les romances d'autrefois sur fond d'aquarelle. L'été s'achève en récits teintés de querelles. L'orage gronde; la saison n'écoute plus.
Au crépuscule du siècle je m'abandonne Comme un outil mutilé couché sur l'enclume. Je ne sens plus la force de prendre une plume Pour élaborer les poèmes que je donne.
Le cierge est consumé, la moisson récoltée, Le vin tiré. Au vent glacé de l'ironie, Je clame à la foule mes fautes impunies, Mes comédie ratées, mes drames émiettés.