Pardonne-nous petite fée des fleurs Car il est peut-être déjà trop tard. Les prés, les champs, les vergers sont en pleurs. Bientôt plus une goutte de nectar.
Une ombre malfaisante et délétère Surgissant de l'Enfer et du Néant Se répand dans le ciel et sur la terre Tuant la vie de son pas de Géant.
Pardonne-nous ma délicate abeille. Reste la loi et ses interdictions. Que l'humanité, enfin, se réveille Et combatte cette abomination.
L'ombre effacée, les essaims de retour Les prés, les champs, les vergers, tous en chœur Chanteront les délices de nos jours La sève et le miel de notre bonheur.