L'ivresse glacée secoue l'ombre De l'aube qui, malgré tout, luit. Affaissé contre un arbre sombre. Un hoquètement secoue la nuit
Etendue sur un lit, quérant l'espoir D'une main s'attardant dans ses cheveux Une femme, les yeux ouverts dans l'illusoire Forme de ses mains moult voeux.
Elle dessine des fantômes qui s'échappent A la poursuite d'autres chimères Créant à son insu des chausse-trappes. Où les héros ne seraient pas les siens.
L'angoisse l'étreint, ne serait elle rien d'autre Qu'une obscure montreuse d'ombres Domptant d'abjects pantins Disciples soumis du grand interdit
Son regard est moite Le chagrin n'est pas loin Sa peau se tient coite Refusant tous les soin