Elle frissonne sous des poussières d’arbres Que scandent les taches lascives des lucioles Auxquelles la nuit a confié la parole. Faiblement elle frissonne sous des poussières d’arbres
Ses mains diaphanes tentent de saisir l’horizon Qui lacéré par les nuages toujours se défile Comme si son souffle ne tenait qu’à ces fils Ceux que tirent ses mains saisissant l’horizon
Pourquoi pleure-t-elle dans cette nuit sans lune Alors que, tapi dans ses bras, dort l’enfant Que secouent des rêves évanescents Pleure-t-elle pour réveiller la lune ?
Elle frissonne, s’effrayant d’alerter l’océan Qu’ondulent, spasmes de l’aube, quelques rides S’évanouissant sur le sable aride. Elle frissonne, sous des poussières d’arbre, non loin de l’o