De dédain s’étiole la flasque étoffe Qui couve entre les oripeaux déchus D’une statue figée dans le dépit
Rigolent foisonnant détours de pierre tordues Dans leur toilette altière Avant de succomber sous le burin D’intrépides apprentis divins
Les bancs gémissent du bois Qui jadis les enfanta Avant que quelque scie aux abois Ne les dévête de leur étole d’écorce Les livrant aux vents perdus.
Quelques fragments de verre sacré Doucement achèvent de dérider les fenêtres éclatées Des foisonnements vitraux Avant de rejoindre l’autre éternité Celle de l’oubli, où l’ont précédé Une lourde cloche échouée dans la terre
Tout est fini, basculé comme ces tombes Enserrées de ronces voraces de vie Et défiant l’équilibre des pierres