La trahison d'un frisson soumis Traverse les rêves de ma peau endormie Qui grelotte, glacée de ses rêves assouvis Méprisant ces je interdits
Pourquoi moi est il un autre Tremble le dernier de mes apôtres Tentant d'oublier ce que ses hôtes Ont commis, indélébiles fautes.
Il faut vivre, jamais rassasié La chair est chère, l'effleurer Pêché sans cesse renouvelé Affamé de ces vers solitaires.
L'inguérissable appétit du fruit défendu Dont je me délecte, toujours ébahi De la douceur de la pulpe aux ourlets secrets Je m’y plonge en des cauchemars douillets