Ainsi s’enfuient les mouettes crieuses Chassés par les vents galants Qui agitent leurs ailes rêveuses Parcourues d’étranges tourments
Leurs cris strient d’étranges émotions Scandant les nuits claires Et troublent les odes à la lune fière Que chantent les réverbères, à l’unisson.
Un chat passe, effleure la chaussée Clairant l’obscur de ses reflets cuivrés Alors qu’hululent d’étranges oiseaux Prêts à des agapes nocturnes
Dans le jardin clos soudain s’agitent Les âmes longtemps errantes D’êtres se sentant rabaissés En quête d’une fuite lente.
Trop tard ? Point du tout Ne cédez pas aux lueurs impatientes Qui feraient passer pour des prémisses de l’aube Le ballet de nuages endiablés dans une sarabande