Perché sur ses escarpins de vent L’enfant parcourt les plaines musicales Se repaissant des fruits que le temps Dépose dans les aurores vocales.
Tournant sur lui-même de sa baguette tragique Il apaise les cris d’effroi de l’au-delà Espérant, de par ses incantations magiques Eteindre la fureur des hôtes du trépas.
L’enfant trébuche sur des soupçons de larmes Puis se redresse, encore incertain Luttant contre les assauts du charme De la sorcière aux mille venins.
Ne résistant plus, il dévale en boule La pente douce de l’oubli Echappant à l’inquiétante foule De tous les êtres bannis.
Désormais sa place est au paradis des mots D’où il dispose de l’éternel repos.