Des vagues de frissons déferlent sur ma peau Poussées par la sirène aux doigts d’eau L’amer est bas, mon corps fécond Quand mon cœur reçoit sa mousson
Les yeux clos, presque détaché Je succombe aux sillons que ses mains Tracent, légers et fluides sur mes émois Effleurant l’abime de désirs saccadés
Pas à pas, elle réunit le puzzle de mon ciel Sa fragrance éveille les plaisirs essentiels Quand l’arabesque gracile de ses bras Esquisse sur mes sentes sinueuses quelques pas
Je voudrais que ce moment devienne éternité Je voudrais ne jamais me réveiller Bercé du velouté de ce toucher Lascif et voluptueux, je veux l’éternité