Les fées peignent elles les ailes des papillons Quand elles s’envolent, frivoles, au chant des lampions Et clochettent, de leur grelot fluet, à l’unisson ?
Leurs doigts diaphanes pianotent sur de fins pétales de son Avant qu’elles ne s’immergent dans un bain de corolles Frémissant à l’orchestre des grillons.
Alors, quand les papillons se posent, gourmands Du pollen à foison, leurs ailes s’agitent, fébriles Et sèchent les demoiselles célestes, au teint vermillon Ces dernières posent leurs joues sur les voiles de soie Y apposant leurs motifs de satisfaction.
Les êtres de vent repartent, repus de leurs émotions Acclamés par les elfes, avant qu’elles ne s’abandonnent à un Les fées saluent une dernière fois les lépidoptères au touch Qui murmurent, de leur battement d’elles « Oui, les fées peignent nos ailes, et nous les chérissons, Avant que nous partions zébrer le ciel de leurs lumignons Au tempo des lucioles, attisant le réveil de la nuit.
De dépit, les nains ébahis plongent dans le moelleux des cha Qui baillent leurs pores endormis, au délice blafard de minu