Des rires de neige chatouillent les allées Du parc aux sacrilèges, Que taquinent, agacées Quelques mouettes au cri pincé. Les branches saluent, en s’inclinant L’arrivée gracile des lutins blancs Qui se rassemblent, attirés par le vent Comme des pyramides d’océan Bientôt quelques frêles sautillements Agiteront le cœur des buissons Enjoignant au firmament De stopper là sa moisson Le chœur des becs agités Quémande une aube apaisée Pour que de petites ailes déployées Puissent chatouiller l’air glacé Ainsi va le vent, ainsi flottent mes pensées Petits flocons d’esprits dispersés.