Réservoir d'âme, cartouches d'une encre désemparée Les mots s'écrivent, s'imprègnent, Plus vite qu'ils ne me viennent. Le temps de penser n'est plus, Le temps des pensées non plus, Et le temps, malgré la haine que je lui porte, Continue irrémédiablement sa route meurtrière.
Histoire d'une ombre, insipide, qui se glisse Et retire un à un les mots de mes pensées. Assassine qui traque mon existence, Elle dépèce les traces du passé. Tare qui nous uni, la contrainte du temps Le temps qui disperse les perles de la vie.
L'horizon est loin, Mais c'est peut-être là bas que tu te trouves. Je m'en vais te rejoindre, attends moi.