Une coque de bois naviguant sur les flots Un frêle esquif, duquel se moquent les oiseaux, Toutes voiles dehors, il recherche le vent. Un silence de mort pour le soleil couchant.
Derniers rayons incandescents rasant la mer Dans ce long calme plat tout a fait éphémère. Déjà, bien plus haut, les nuages se rassemblent Le marin les aperçoit ; et d’avance il tremble.
Toutes ces gouttes sournoises attendent la nuit, Elles se remplissent de haine et guettent le noir, Attendent un moment plus idéal pour choir.
Les ténèbres sont là, d’un coup tombe la pluie, Le tonnerre et la grêle, le vent et l’orage, Un seul instant suffit pour commettre un naufrage.