Deuxième témoins: " Le Rabbin et le Béréchit " A
Devenu Abraham l’univers de son nom
Apparut, annoncé dans la constellation
De l’homme enorgueilli par sa génération,
Ouvrant grand, pour ses fils, sur la terre de Sion,
La puissance, en un acte amoureux et divin,
Tel qu’il fut délivré pour d’heureux lendemains.
Dans ce vaste océan prénommé spirituel,
Compagnon d’Adonaï au souffle perpétuel,
Bon nombre d’assoiffés ont confondu le trois
De la lame hormonale, avec le macaira,
Ecoutant non leur âme ouverte à la parole,
Mais leur être argileux: bien triste parabole. »
A ces mots il se tut pour contempler l’agent,
Dont le visage ému paraissait rayonnant.
L’homme pieux et l’enfant, en une courte marche
Au milieu des Chémas, passèrent sous les arches
De la Beit ha-Knesset, suivant-là le chemin
Du jardin renaissant empli de doux parfums.
« Aujourd’hui, dans Cordoue est descendu l’esprit
Des puissant Tsadikim, accompagné d’Elie:
Celui qui toujours voit sans jamais être vu.
Ainsi, dans notre rêve, à la voie de l’élu
Nous nous sommes uni: de l’Islam tous les sages,
D’Israël le prophète et des Chrétiens les Mages,
Comme il était dicté depuis la création,
En ces jours où le Shin, pour ses bénédictions,
Offrit une couronne imprimée dans le ciel
A l’envoyé divin descendu de Beit-el.
Triple enfant du pardon te voilà renaissant,
Par l’éclat fraternel, pour guider les amants.
Tu étais double enfant dans un couple amoureux,
Reçu comme présent pour le bien nommé D.ieu.
Car cette dualité consiste en prophétie
Imaginative guidant vers le Messie.
Des trois communautés couvrant le vaste monde
Tu dois examiner les facultés fécondes
En Science et Physique, et celle plus ardu
Qui pourchasse un canard, et qu’on nomme chevu.
Tu devras t’attacher la compagne céleste,
Poursuivant ton voyage en ces lieux bien modestes,
Pour que marche au devant de tes pas la justice
Inébranlable et douce, en guise de délice. »
Par cet apprentissage il conclut son récit,
Laissant l’humanité chanter là le Messi,
Ces six cent trois mille cinq cent cinquante et un
Responsables de lui, responsables sans fin.
Et bientôt disparait face à la Yeshiva,
Où le pacte est conclu d’après Rav Akiba !