" La rose blanche...", Chant 1 " La douce vendredi ", E
La voix annonce l’arrivée du prophète, au sein de la sociét
Tandis que Vendredi répétait ces paroles
En son sein flamboyant, les naïades - corolles
Brillantes, parfumées - entourèrent, l’instant,
Le pieux esprit naissant. Ecoutons maintenant
La rosé du matin qui des trois cordelettes
Etirées du Tsitsit, vient verser un précepte
- Une règle, une loi - édicté par vingt-six,
En ce tout premier jour, juste avant l’horreur Styx:
« Noble teint de violette échappé du bel âge,
Lentement se terni au regard de l’ouvrage.
L’œil humain, en maître, guide ses espérances
A travers sa moisson, jusqu’à la noire engeance,
Sans jamais grande ouvrir la caverne éphémère
Où la Thiase s'endort allongée devant Kère.
Heureusement, pour eux, par ma clémence d’or,
A chaque nouveau cycle arrive un doux Centaure
A l’échine inhumaine, au regard de Nabush,
Qui du fruit décrié vient planter devant Kush*
Un jardin éponyme, arrosé par Pishôn
Et l’Euphrate et le Tigre et le second Gihôn. »
La naïade orientale à ses sœurs empruntée,
Doucement s’évapore, ô volute argenté,
En un doux sifflement de joie virevoltante,
Révélant, sans tromper, sa passion de l’amante:
« A shmona’ asara, ainsi, jeune anashym,
Dépassé premier cycle et doublant le shnaïm,
Durant shloshym vé-shesh, en divin massorète,
Tu comptera teishah, comme eut fait le poête. »
Nos charmantes hiérodules, ô kâhins διαϕ
Couvrirent leurs envies qui rougeoyaient la pièce,
De peur de l’anathème, amoureux trente et un,
Qui aurait assombri le vestige très saint.
Mais de nouveau Bétyle en doux père gracieux,
Du shéol alourdi fit renaître les vœux.