«De tout le peuple en un, voyageant vers l’orient, Tu devras bien sonder la science des amants, Pour qu’Alef juge seul, à partir d’éléments, Si la lampe et lumière il renvoie au néant. »
Dès l’instant quatre mots, des fleuves s’écoulant, Embrassaient la coquille à la vue des amants. Le Peschat littéral, sorti du doux Pischon, Engendrait le Rémèz, l’allégorie Gischon, Se joignant au Dérash enfantin, amoureux, Sous le tendre regard du Sod, - oh, délicieux - None alors retentie dans l’heure si parfaite Où la fine écriture annonce le prophète ! " Double enfant du pardon ! Que ton coeur généreux Redonne à l'homme aveugle et la terre et les cieux. Réveille enfin le peuple endormi devant toi; dit lu, enfin tout haut: Sa vigne est devant moi ! Et elles franchiront la rigueur du portail Ces larmes d'existences, aux reflets de batailles, Pour effacer leurs noms d'un jugement certain, Et donner la sagesse à leurs coeurs, à leurs seins." La destruction du monde, en cette ultime fois, Est dans ton coeur d'enfant, responsable de soi Mais aussi de tous ceux de ta génération. Tu devras maîtriser tous les feux de l'action, Sitôt bien rentré là dans la grotte mystique, Comme le font ces rois, grand principe Tsadique, Pour que la belle Yona redonne à son foyer Et la lampe et lumière au dessus des piliers." ...