Une goutte d’eau Glisse sur ta peau ; Par méandres langoureux Elle finit dans le creux De tes seins ; Elle doit être de vin Pour ainsi tournoyer. Sur ce parcours dessiné Ma bouche doucement Se pose tendrement Et remonte petit à petit Cette trace d’eau de vie. Mes lèvres cueillent cette perle de rosée Dans le plus bel écrin que tu puisses me donner.
De ruisselante Elle devient fondante Tout s’est arrêté. Tout est figé autour de moi. L’instant d’une éternité, Je peux toucher le temps avec mon doigt Centre de l’univers Je suis le point de repère.
Imprégnée des effluves de ton corps Elle caresse, sans remords Le fond de mon âme. Parfum de femme