Le milieu du ventre...
Qu’il est plaisant ce bout de petit rien,
Qu’on se le compare lorsque l’on est bambin,
Qu’il est bien content ce toit du monde,
Lorsqu’il s’imprègne de tous ses songes,
Qu’il est et en toute sa faveur si habile,
Pour qu’il n’arrive jamais à perdre ses cils,
Qu’on se le dise finalement au fond du lit,
Le nombril est l’existence en parodie,
Il est et encore en toute sa faveur,
La source inhérente à toutes les grandeurs,
S’il gît au centre de nous même,
C’est bien sûr qu’il est une présence certaine!
Mais quitte à grandir je vous le dis,
J’aurais laissé milles fois les chevilles dans celui-ci,
Pour ne pas qu’il se preste trop vite,
A vouloir logique raison devenir un empire…
Le nombril si tant souvent épris dans l‘arène,
Que je l’associerais presque à de la dépendance,
Dans un nombril nombreux sont les visages,
Vit des timides des préservés des réservés de passage,
Rôde des menhirs des monuments convaincus,
Que le plus noble des parcours serait d’égaler Jésus,
Certes les poux vous diront tous d’un hic,
Que le nombril il faut l’exercer dans l’esprit,
Les magnifiques au contraire vous dirons l’illusoire,
Que le nombril il advint à l’embellir d’accessoire,
C’est donc si peu de dire que le pire des coups,
Serait à penser qu’il faudrait l’avoir bien en dessous!
Mais quitte à grandir je vous le dis,
J’aurais laissé milles fois les chevilles dans celui-ci,
Pour ne pas qu’il se preste trop vite,
A vouloir logique raison devenir un empire…