Tu me manques. Ô comment te le dire ? Tu n’es plus Là, mais encore je te vois juste devant moi, Ton ombre toujours est assise où tu t’assois, Et, comme un fantôme, me hante ton souvenir perdu.
Je ferme les yeux et ta voix suavement me caresse, Je les ouvre et seule ton effluve trouble ma mémoire ; Je songe et rêve de toi, tu es là mon amour, Je m’éveille et ton double pour un temps se disperse.
Mais, loin à l’horizon, il me semble qu’il y ait Une silhouette évasive et aveugle, se dessinant D’elle à ma pupille, de ma pupille au cœur, sans Chimère, je te reconnais, ô mon si tendre aimé.