Mon âme ne saurait guère garder ce secret ; Que l’on me montre comment, mais cela sera vain, Car la révélation que je cache entre mes mains, Est plus pure que la Lune et que tous ses aspects.
Mon âme l’avait senti dès le tout premier jour, Que ces gouttes d’argent sur la cime des arbres, Et que le plus bel or trouvé sur tous les marbres, Ne sauraient être tels sans toi et mon Amour.
Ce si doux nectar, à la couleur de l’azur, Que réfléchit tes yeux par une amante brûlure, A pénétré mes sens, et m’a ouvert le cœur.
Et l’Amour à grands flots, pareil à l’aventure, Me rend pure et m’enivre, chassant la rancœur, Car tu es le seul, mon grand et bel Empereur Qui puisse de tout temps, apaiser mes blessures.
