J'ai reçu une lettre apportée par le vent : Surprise ! Je l’ouvre : elle proviennait de vous Je lis : Ô ! Laura, que tu nous manques beaucoup ! J'eus le souffle coupé pendant un court instant.
Cette lettre parfumée, vous prîtes la peine De me l'envoyer ; suis-je donc dans vos pensées ? Ô ! Il y a fort longtemps que j'ai voyagé Vers vous ; plus de quinze années : et cela me gène.
D'autres cousins plus proches n'envoient jamais rien A leur guise, ils vont et viennent de bon matin... Ne payant quoi que ce soit : et même point d'embrassades
Proches de ma maison, éloignés de mon coeur Plus ils sont présents plus grande est ma rancoeur ! Ô mes proches éloignés, chez vous je viendrai.