Les cerises sont là, regorgeant de soleil Rouge carmin brillant, insolente beauté Leur présence est tienne, ainsi tu m'as parlé C'est le temps, ta saison, redevenue sommeil
Tu me manques, ami, trop vite disparu En l'Orient éternel, là où tu demeures Seule certitude, pour nous maçons, connue Toi humble ouvrier, coeur sans haine et sans peur
Je te vois t'exalter, loin des viles passions Exprimant avec foi ton profond idéal En l'Homme tu as cru, jamais d'hésitation En toi tu as prié, tous nos dieux, loin du mal
Tu sais, je ne t'ai point, comme un exemple, vu Cherchant, toi l'apprenti, ta vérité ci-bas Lumière Humaine c'est cela que tu fus Jean-Paul, toi mon Frère, dans ton cruel combat