C'est le matin et déjà le soleil brille Tout semble annoncer une superbe journée Et pourtant je me sens partir en vrille Sa tête blonde a maintenant envahi ma pensée
Je ne sais pas ce qui me donne la force De me lever et d'aller me doucher La douleur a alors percé l'écorce De ce cœur qui ne voulait plus aimer
Mais pourquoi suis-je donc envahi De ce désir qui me semble irréversible Pourrais-je être sujet à la folie Mon trouble reste toujours indescriptible
Une incroyable envie de l'embrasser Me prend chaque heure, chaque minute Mais la certitude d'être rejeté M'empêche d'atteindre un tel but
Quelques fois je pense à lui faire l'amour Au milieu d'un vaste ciel étoilé, Au sommet de la plus haute des tour Que l'homme ai jamais achevé
C'est l'heure de se rendre à l'évidence Elle ne ressentira jamais la même chose Mais je ne pense pas souffrir de démence, Simplement du syndrome de la prose
Qui m'enfonce un peu plus chaque jour Sous une montagne de délires psychotiques Qui me font ouvrir la porte de cette coure Où j'y retrouve mes produits morphiniques
Pour ainsi peut être sombrer dans l'oubli, Dans une amnésie au gout plus qu'amer Je ne veut pas me lever de ce lit Où j'y perçois une confiance sécuritaire
Seul au milieu de cette eau glacée Avec l'impression que c'est une sirène Qui n'a que le désir de m'embarquer Au fin fond des abîmes terriennes
Et lorsque enfin je vais me coucher Il m'est impossible de m'endormir Son doux visage obstrue mes pensées Quand cela va-t-il enfin finir ?