Vieillir...
Un jour, on se réveille, paisible, endormie, et on voit
Passer sa vie... La vie d'un autre ou la notre, on ne sait
plus, on ne se souvient plus. Une forêt inconnue s'étend a
Loin, elle ne nous inquiète plus, non, les monstres que l'o
Pensait y trouver ne sont que des chimères, des histoires
Pour en éloigner les enfants. Des enfants, en avait on? Sans
Doute, peut-être, qui sait... Et l'on avance, sure de soi,
Vers l'inconnu qui ne nous effraie plus... Une chouette pas
mais, il fait jour, ah, non... c'est la nuit. Sans doute u
On devient vieux, tout flétrie, et on voit passer sa vie, la
sienne ou la notre on en sait plus rien, et on va sous les
frondaisons de la forêt. Un rayon de soleil vous touche,
C'est si bon. Puis on s'endort, et on redevient nous, car
Vieil homme ne se réveillera plus... Et on se dit que ce
N'était pas nous, non pas encore. Puis la forêt nous fait p
alors, on revient sur nos pas, sure de nous, on s'en va
Loin, car les monstres vous observent, vous l'avez bien vu.