Jadis,j'étais prodige de la voltige, Mais la fuite des jours m'inflige le vertige. Quand sur ma tige le temps fige la douleur, De mes plumes ruisselle la froide sueur.
J'ai en horreur l'heure me laissant ces raideurs, Cette grande peur m'empéchant d'étre réveur Donc je laisse à cette plume funeste, Les humeurs agrestes d'un texte céleste.
Et maintenant ,j'atends le moment où le vent Riant et chantant m'emportera loin des champs De verdure où pousse ma douce nature.
Celle qui perdure ma dure aventure à travers les ratures d'une obscure écriture. Prés de l'étang, je me repose sur le flanc.