Tel un ermite dans la forêt égaré, Mon âme vagabonde en des contrées lointaines, Où je suis seul à vivre, unique et esseulé. Je contemple ce monde sinistre, et non sans peine.
Comme le scorpion, j'attends dans ce désert Où chaque grain de sable est une éternité. Destiné à rester un soldat solitaire, Je contemple ce monde vide, désespéré.
Quand las de tout cela, je fermerai les yeux, Attendant que les vents m'élèvent aux cieux, Où peut-être il n'y a ni chaos ni néant, Je trouverai un monde, nu, jusqu'à la fin des temps...