Déesse Aphrodite, ton charme semble éteint, Je m'illustre dans des rêveries infidèles, Mes larmes d'angoisse désemparent ton destin, L'étoile du sud orne cet instant rebelle.
Sous la chaleur des places de Buenos Aires, Le ciel emprunte bientôt une voûte azur Sans atteindre le firmament de tes yeux verts, De tous les joyaux, la plus divine parure.
Dans des ruelles au soleil digne et souverain, Tes baisers restent une friandise écarlate, Les vents légers savourent tes longs cheveux bruns, L'après midi éclaire ta peau au grain mat.
Salomon entreprit la grandeur des berbères, Mon coeur demeure un perpétuel détenu Dans une jeune prison aux barreaux de chair, Le doux pénitencier de tes bras inconnus.