Les écumes éphémères de l'ancêtre bleu Déferlent gracieusement sur le sable heureux. Mer de toujours, tu souris À la rive ravie.
La plage souvent, jouit des visites du vent. Mais tristement moins du flot des passants, Qui ne manquera pas en gage de te laisser, L'ombre triste de leur voyage ; les déchets. Eux qui négligent les parfums légers De la beauté comme du respect.
Plage, depuis quand vis-tu de désillusion ? Qui te rendra tes grandes chansons ? Coule eau claire ou ternie, sois gaie Ne regarde ni ne sonde Le désastre de cet orgueilleux monde. Unis-toi encore au sable, Et forme toujours ce milieu affable!