Sur l'écran noir de mes nuits blanches Tourne un film sans fin. Vie du lundi au dimanche Monotonie banale d'une vie de chien.
Sur l'écran rouge de mes nuits glaciales Le sang coule, l'humanité gémit Le film de la vie tourne d'un air impartial Le monde se crispe sur le poids des morts.
Sur l'écran bleu de mes nuits de rêves Le paradis est là, le soleil brille Le film tourne quoi qu'il arrive La vie s’écoule, l'homme meurt.
Nuit et jour l'écran reflète des images à chaque moment l'homme prend de l’âge Et la vie est un rêve pleins de mirages Qui récolte tout sur son passage.