Ton spectre survolant les cieux Sur le toit de ma demeure Prenant refuge, tel un dieu Maître incontesté de notre sort
Souviens- tu, sur un tapis de perles blancs Entouré de chandelles et d’encens, tu danse Tel un phénix éphémère mais vivant Submergé par des vagues de feu et de transe
Cette cascade de cheveux soyeuse et rebelle Que le maître vent ondoie pêle-mêle Sur mon visage achève sa course éternelle Pour m’engloutir dans un bain charnel
Tes yeux ce soir là pétillants d’amour et de vie Ont réveillé mes vieux démons de plaisir et d’envie Et me voilà sur tes lèvres couleur de brise J’ai posé un petit baiser chaud qui enivre