Un oiseau d’un autre âge Interrompant son voyage Vint se reposer Sur le bord d’un chevalet
Et de la face cachée De son doux plumage, Il tira des feutres nacrés Et dessina Avec des traits pâles Les saisons anciennes. Celles là même qui reviennent Et d’autres qui s’en vont à jamais.
Il fit naître une fontaine Aux sources souterraines Pour entendre les ondes D’une lumière vagabonde.
Mouvance qui inonde Les profondeurs fécondes Des flux marins.