Une rose remplis de foi et de joie, Que j’ai vue naître et grandir devant moi. Une rose dont nul n’oubliera l’éclat, Se fane désormais de peur et de froid. S’abandonnant au rythme du jour, Sans regard en arrière sans arrêt sur le passé. Demain luis avait semblé sans issu, Un jour sans soleil, Une nuit sans étoile. Ainsi elle se laissa aller, Au chant de l’agonie, A la danse de la mort.
Tel le jour qui renaît de la nuit, L’amour bourgeonne dans son cœur. Et comme par magie, La rose fané se redresse et s’éclose. Fière et brave, Elle s’élance sans doute, Vers un monde où la lutte fait la survie. Mais … A-t-on déjà vu une fleure la dague à la main ? L’oublie de sa nature nous fait faire les pires des folies. On se tue de mille balles, Sans sentir sa douleur, Sans crier sa souffrance,