Défilant est le paysage le long du chemin, Perdu est le regard qui fixe au delà de la fin.
Là où va se nicher le soleil le soir, Il croit trouver la raison des savoirs.
Et sans rebute contemple et contemple, Cherchant à percer des misères un exemple.
Oubliant le paysage qui défile, Et sa vie qui ne tien que d’un fil.
Tels l’astre du jour est notre vie, Débute à l’aube et s’achève la nuit, Coutre tel le jour, Trouble tel l’amour.
Défilant est le paysage le long du chemin, Perdu est le cœur qui n’oublie ses chagrins.
Souffrant le martyre sans faire de confidence, Pleurant de sa vie les mauvaises conséquences.
Et sans arrêt se blâme et se blâme, Cherchant à oublier du passé ses fantasmes.
Oubliant le paysage qui défile, Et sa vie sui ne tien que d’un fil.
Telle une étoile filante est notre vie, Radieuse mais s’étend vite dans la nuit, Vide de présence, Repli de silence. Seul le présent devra compter, Sans passé sur les épaules porté.
Pleurs et joie s’oublie dans la lumière, Du jour présent remplie de chimère. Dieu préservé nous des faute passé, Et remplissait notre future de votre clarté.