Sur les pages de ma réalité inéluctable Je crayonne mes chapitres de peines De douleurs rythmées inévitables Que je versifie comme une rengaine Ma plume est ma précieuse armure Qui répand et sillonne mes blessures Par des mots forts et fragiles Citée par la solitude qui est mon asile Le vide s’impose et me fait pleurer Je cède le champ à la tristesse D’une vie qui m’a fortement écoeurée Je porte le fardeau de ma détresse Fixant mes yeux vers l’horizon Cherchant encore d’autres illusions Où je suspendrai quelques images Peut être je verrai un beau présage Pour enjouer mes douleurs rythmées Entre vents et marées