Dans les rues marchant en silence Je me perd dans l'exil de mes sens Je croise des passants : je les traverse J'avance sous le Ciel, et j'ignore l'averse.
Personne ne trouble ma transe Et il me semble que mes souffrances Disparaissent ; sans un bruit se dispersent Elles s'enfuient au matin. Le soleil me transperce...
Ses rayons me réveillent et j'émerge bientôt Le monde m'apparaît, m'accable de nouveau L'enchantement brisé ! Ma paix semble perdue
Parenthèse fermée d'un bain d'Eternité Rendue mon âme aux fers de la Réalité Et vendu mon esprit, à la Vie revenu.