A vrai dire la liberté folle des mots Se comprime lorsque le coeur fait défaut Mais l'amour fait jaillir les histoires Qui délivrent les pulsions de la mémoire
La mémoire de nos cerveaux, oubliée La rivière de métal posée dans la plaine Circule entre les arbres émoustillés Par le soleil et le chant d'Hélène
Jeune fille au corps de paille Qui est poursuivie par un tigre Qui désire faire ripaille Animal sauvage aux morçures indignes
J'ai oublié la suite de ce poème Les mots ne veulent plus sortir De la spirale de ma pauvre plaine Les arbres sans volonté respirent