Là, je te vois marcher Silhouette parmi les fleurs Vive sur les rochers Pour passer le saule pleureur
Pas de place pour l'aliénation La démence, la folie Seule la passion suffit
Je regarde le jeu d'échec Je suis le cavalier Tu es la reine de l'été Un pion ouvre son bec
Oiseau, il chante tes yeux, Ta bouche,un fruit, tes lèvres, Mazurka du temps cuivreux Fraîches dents sur la pêche
J'avais ce sentiment Un coeur qui s'élève Dans les frondaisons Du frisson;
Amour tu es là Rien au-delà Deçà, delà amour Délectation labiale Autour de l'archipel fluvial Des vagues de voyelles Des houles de consonnes Et mon coeur qui raisonne
Osmonde sur le monde Pièce d'or sur le corps Nombril des secondes immobiles Douceurs venue du thorax Tes lèvres, ta peau, apax