Vos
poèmes

En récoltant la baie de laurier
Je retrouvais mes aînés
L'Universté s'ouvrait
Sur les fleurs du pommier

Pour cueillir les pommes
De la connaissance
Je devais apprendre en somme
Les pulsions de l'enfance

Oublier le vent français
Pour retrouver la France
Sa liberté ciblée
Sur son insouciance

En hôtant ma carapace médiévale
Celle de la tortue suffisait
à mes études cérébrales
Où je m'abrutissais de salle en salle

Avant de comprendre
Que j'étais inconsistant
à l'instar des poètes de l'instant
Dans les gisantes marches à descendre

Mais les études m'ouvrir le métier
D'ouvrier grillageur d'atelier
Avant de désaxer mon âme ravagée
Sur les cris du chômage articulé

Alors au bord du suicide
Je franchis les portes du vide
Pour rencontrer l'amour mugissant
Des rivières de diamants

L'amour me sauva de la ruine
Les rires m'offraient leur espoir
Et la prose dans le noir
Avait plus de chaleur que de rimes