Je préfère croire à la victoire Les mots ne sont pas des sentiments Ce sont des objets de métal et de bois Des lettres entrelacées pour dire l'amour
Le coeur du monde devenait un obstacle Le corps se révulsait car il ne savait pas Les explosions répétées dans les rues du sud De mon coeur traversaient les grandes colonnes
Mes poèmes se faisaient constamment éplucher Par le noir de la nuit, par les chats, les drapeaux Je chantais la marseillaise, je pleurais beaucoup Les mots me transpersaient dans la nuit folle
Les rires de la nuit se révulsaient dans les replis Des briques de la nature profonde Des ouvertures de la splendeur imaginaire De la russie verte des peintures La russie avait une chaleur française
Dans les bises les ouvertures de la nuit Piece par piece se transcandaient Dans tes yeux nus immobiles Dans ton corps de victoire