Condamner un poème pour outrage C'est tourner une page Sur le cercle de la mort Pour piocher sur les corps
Ainsi les livres avaient courru Dans les ports, dans les rues Mon coeur s'effraya dans le train L'hérésie battait son plein
D'où la stuppeur que la structure du poème Changea dans un temps blème Les figures de la foule des démons Nous insultions ceux que nous aimions
Pour se tirer une balle dans le pied Il suffit de brûler des voitures Au milieu de la cité Pour une révolte de torture
La fortune n'est pas l'acte de torture Car la mort ensevellit les corps Qui pensent les mauvais accords La putéfaction déchire les plus purs
Les voitures brûlent c'est stupide!
Agglomération de pavillons et de jardins Les immeubles montaient à cheval sur les chiens Le gris sidéral des cicatrices du matin Citoyen d'honneur le poète était un citadin
Pour délivrer les langues de la gloire Les marthoniens se levaient tot le matin La mort débauche la vie avant de boire Un lait de bonté dans les ténèbres de la faim