Je ne pouvais m'empêcher d'écrire Le soir dans la pensée des rires Le matin dans le jour enfantin La journée dans le jaune déchaîné
Je ne pouvais m'empêcher de gribouiller Sur le papier avec la plume La phrase qui allume L'espoir grandiose des éléphants Des girafes perchées sur les sommets Du printemps redescendu sur la plaine
Je ne pouvais m'empêcher d'écrire J'étais heureux pour tout dire Dans le fleuve intestinal de la mer Sur les splendeurs de la lumière
écrire, vivre et aimer Dans la splendeur immaculée de la neige Que n'ai-je encore assez de temps Pour m'enfoncer dans le beige De cet éternel printemps