Courbe de tes courbes, parfum de femme J’aime celle qui se découvre Celle qui par délice enchante l’âme Posée comme un papillon qui s’ouvre
Tes courbes aux yeux des surfaces Flottent sur la chair des dunes J’ai trouvé celle qui aime la lune Que reflètent les fontaines des places
Partout tes courbes me rendent fou De cet amour, torrent de sucre roux Qui coule dans mes veines soules Partout tes courbes sur mes genoux
Dans mon cerveau gonflé de tes courbes Regardent au loin l’horizon des images Des montagnes, des seins, des nuages Des fleurs fugaces que la foudre roule
Où les délices du corps puisent leur liberté Dans les courbes de tes courbes déliées De mon amour pour toi qui doucement grandit Dans le bleu turquoise des lapis-lazulis
Courbe de tes courbes entre mes lèvres Entre tes lèvres ma langue a faim Voici venu le chant des essaims Qui bourdonnent sur la pointe de tes seins
Gravitation du soleil sur la lune Tu trembles comme une feuille de plume Courbe de tes courbes à l’origine du monde L’onde éclabousse les frontières fécondes
Tu es la muse du poète rouge Courbe de tes courbes toujours tu bouges Le mouvement de cinéma de tes hanches Virevolte incandescent dans les nuits blanches
Parfum de femme des îles engourdies Tu cimentes l’espace de tes clapotis Les vagues partout les vagues fluides Dictent les voiles de ta conduite
Par tes vallées mamelonnées Sur les tiges des fleurs les papillons Avec leurs trompes déroulées Courbe des courbes des pulsions