J'étouffe, je succombe, j'explose Jamais mon coeur n'ose Les fautes stérilisantes Giraffes phosphorescentes Reposent sur l'asphalte De mes pulsions névropathes Aux pattes écrasantes Aux santés resplandissantes Elles m'empêchent d'avancer Sur les suavités de l'été
Car le monde ne voit qu'elles Ces oiseaux aux facettes nouvelles Les fautes de reptiles rétractiles Les nombrils qui se faufilent Drakkar des pirates normands Baiser volé des amants Sorti du cachot souterrain Scandale des vandales du Rhin Les amoureux fuient la société Cul-de-basse-fosse de la culpabilité Cultivateur zélé des épaisseurs molles Qui compriment des idées folles
Des amoureux du drugstore, Nestor Voguent de port en port Cherchant loin des coquilles pléthores Les nuits d'erreurs que la lune édulcore Dans un oubli lascif qui lèche les récifs D'une mer gourmande aux élans alternatifs Sans plonger dans le fond de l'histoire
Les fautes noires couvrent de désespoir Celui qui ne peut corriger leur pouvoir Les jeux s'intercalent sur les terres cannibales
Des poètes perplexes de l'accent circonflexe Aux vertèbres de zèbre dans les fleurs de kleenex
Il faut être riche pour être généreux Orque engouffré du moyen-âge peureux
Dégonflé, froussard, pétochard, Moi je n'ai pas peur de l'apocalypse, Mais je reste dans le placard, Egoïste, dadaïste, alpiniste, Pogrom imbécile des librairies Qui pilonnent l'oeuf exquis Dans la grammaire complexe des chercheurs d'or Or taux grappe des buissons morts
Il faut tout garder pour devenir riche, Mais les fautes sans correction appauvrissent Le goût du sacrifice