J'aurais dû commencer par là, écrire une livre de poésie Un recueil sur les mémoires de ma vie J'aurais dû aller au-delà Traverser la matière des mots Pour rencontrer la femme dans son jardin secret Dans son bain de senteurs, les bras sous la mousse De sa sensualité au dessus des cyprés Sous les ondulations de la course De la beauté internationnale Dans son imaginaire, la femme fatale Alors tu serais venue vers moi, Je serais mort d'amour pour toi, Dans les fleurs des représentations sociales Au milieu de la foule en sandales Tu aurais été mon coeur battant son essor Sur les marches de ton corps soulant Sur les mammelons fondus dans le sang De ta chair de femme enfant Ma crinière se serait perdue dans ton chant