Laisse-moi baiser ton corps Nu dans la splendeur du désir Je livre mon âme pour ce soupir Les bateaux amarrent sur la mer d'or
Les mille mains du poème dévastent mes pensées Les mille rires ardents libèrent le printemps Véhiculés par les veines chaudes de l'été Je me sens ivre du chant
Laisse moi baiser ton corps Me promener au-dessus de ton sein Sur la montagne des poussins Mes yeux tournés vers les accords
De la douce musique de ton corps Laisse-moi baiser ce livre d'or Une chaire parfumée sur la jetée Mille rires charmants très vite envolés.
Laisse-moi baiser ton corps Au soleil mugissant de terre livrée, Au soleil interdit des citées démodées, Laisse du temps au berger de l'aurore.