La parure d'hiver gagne, pureté Pureté, la neige sur les montagnes La mer toujours recommencée Auprès d'un corps en extase tombé
Un corps eclaboussé par les vagues Voici l'océan des syllabes
Tes cheveux coulaient sur tes épaules Parure de l'été, la gaité verse ses pôles De chaleur, de touffeur sur les collines La ruine du vers, Le verbe du temps pesait sur l'échine
La parure, fleuve de sucre des syllabes Plongeait au coeur d'une blague
L'épaisseur des feuilles du livre Tel le parfum qui enivre La religiosité de l'acte d'amour Cherche dans les contours
La pure étoffe d'un tissu de soleil Liquide dans la pulpe du miel
Ton corps nu se parait de soleil Et ta candeur courrait dans le ciel La parure un croissant de lune sur la brume La tête appesantie se pavane telle une prune