Il n'y a pas de place pour la tristesse Une âme flotte sur l'onde fauve du monde Car tout est faux dans la mollesse Autant que dans la vitesse des secondes
Le temps de la frêle ville Se dépose dans les rues de l'asile Pour les vieux assoiffés de jeunesse Qui pleurent leurs années funestes
Pas de mot pour la tâche Bleue qui se couche sur la page Reproduction des lettres sur la plage Des vents bercés par les attaches
De la nuit où les étoiles naissent Dans les bras de l'amour sauvage La révélation de la pluie sage Du en veux tu en voilà
Elfa m'avait regardé lorsque Je lui avais lu le poème Elle avait explosé d'un rire blême Celui d'une bohémienne de l'or